Jean Luc Trouillot sollicite votre soutien pour le financement du projet Tous au Jus ! : Un vrai jus de raisin ça vous dit ? Encore faut-il pouvoir le conserver ! C’est pourquoi il me faut un pasteurisateur !
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LOU REDOUN
Jean Luc Trouillot sollicite votre soutien pour le financement du projet Tous au Jus ! : Un vrai jus de raisin ça vous dit ? Encore faut-il pouvoir le conserver ! C’est pourquoi il me faut un pasteurisateur !
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LOU REDOUN
La toute première chose à faire est de définir la taille et la forme de son potager. Pour cela deux entrées sont possibles :
– Soit on va dans son jardin mesurer l’endroit où l’on souhaite faire son jardin. Dans ce premier cas, on va partir d’un espace visuel, harmonieux ou répondant aux contraintes du terrain.
– Soit on estime ses besoins en légumes et on trouve dans son jardin un espace correspondant aux besoins. Dans ce deuxième cas, ce sont les besoins de l’individu qui priment et on adaptera le terrain en fonction. Il faut compter environ 50 m² par personne (hors allées) pour aller vers l’autonomie des légumes courants, soit 10 parcelles de 4 mètres par 1,20 m. Il faudra bien plus si l’on souhaite produire des céréales, de la paille, un verger, … Cette superficie est une moyenne, elle dépendra du type de pratique que l’on met en place dans son potager. Certaines pratiques permettent de densifier les légumes et donc d’augmenter les rendements par unité de surface.
Ici, nous n’allons pas nous préoccuper de l’aménagement du terrain, on va supposer que le potager est prêt.
Néanmoins, voici quelques conseils adaptés au climat du haut Var :
– Travailler avec des parcelles qui mesurent 4 m de longueur et entre 0,75 m et 1,20 m de largeur.
– Prévoir un arrosage goutte à goutte (2 lignes pour 0,75 et 3 à 4 lignes pour 1,20 m).
– Utiliser du paillage pour protéger la terre en hiver, le diminuer au printemps pour la terre se réchauffe, puis l’augmenter en été pour conserver l’humidité.
– Éviter de travailler en butte, sauf au printemps en zone humide.
Nous sommes tous à présent avec un plan de notre futur potager qui ressemble en général à un rectangle. Certains auront eu la bonne idée de créer un mandala ou une spirale, il faudra adapter les conseils qui suivront, mais les principes restent les même.
0,75 m de largeur |
Allée permanente (largeur d’une planche de coffrage ou de la tondeuse) |
0,75 m de largeur |
Allée permanente (largeur d’une planche de coffrage ou de la tondeuse) |
0,75 m de largeur |
Allée permanente (largeur d’une planche de coffrage ou de la tondeuse) |
0,75 m de largeur |
Allée permanente (largeur d’une planche de coffrage ou de la tondeuse) |
0,75 m de largeur |
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4 m de longueur |
Conseil :
Je vous conseille de tracer votre arrosage avec un code couleur (trait bleus tuyaux goutte à goutte, points noirs pour les T et point rouge pour les robinets)
Attention : Si c’est votre premier potager, commencez très petit et augmentez la taille chaque année.
Si c’est votre premier potager, ne plantez que vos légumes préférés dans un premier temps, et un petit nombre. Par exemple, la première année, plantez 5 pieds de tomates dont 2 cerises, 10 pieds de pomme de terre, 20 pieds de fraisiers, 5 salades et un sachet de radis. La deuxième année, vous augmentez les quantités en fonction de vos besoins, puis ajoutez une nouvelle sorte de légume.
Sinon, faites vous plaisir, pour définir la quantité nécessaire, nous vous proposons le document suivant qui a été construit par nos soins : Quantité à planter pour une famille de 4 personnes.
Bilan n°1 :
On a :
– un plan du potager
– une liste de légumes avec le nombre de rangs, la quantité de graine, les distances et les dates de plantation.
Nous allons à présent améliorer le plan afin de pouvoir y intégrer les rangs des légumes et l’occupation pendant la saison. Mon conseille sera de diviser une parcelle de 0,75m en 3 ou 4 rangs. En général j’utilise 3 rangs qui sont délimités par les lignes de goutte à goutte.
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
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4 m de longueur | Printemps | Rang 1 | Rang 2 | Rang 3 | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | ||||
été | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | ||||||||
automne | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | ||||||||
hiver | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 | R1 | R2 | R3 |
Attention :
Première vérification ! Il faut comparer le nombre de rangs disponibles sur la parcelle et le nombre de rangs nécessaires à la culture des légumes prévus. Il ne faut pas que le nombre de rangs de légumes soit beaucoup plus grande que le nombre de rangs disponibles au potager, sinon ça va être très compliqué !
Sur notre exemple, on a 15 rangs disponibles. En général, on peut faire, 1 culture et demie par an sur chaque rang, donc il ne faut pas prévoir plus de 22 rangs de légumes.
Exemple : Plan de mon potager – saison 2019
Mais si on ne veut pas des rangs ? Pas besoin de faire de plan, il faut planter de tout partout !
Oui mais pour planter de tout partout sans faire de mauvaises associations, il faut tout de même un plan.
Voici un exemple réalisé par Richard Walgner qu’il propose sur son site internet « imagine un colibri » :
Certaines plantes n’aiment pas pousser après d’autres plantes. Les jardiniers l’ont compris car elles poussent moins bien, ou sont plus souvent malades.
Une manière assez simple serait de faire :
Année 1 |
Année 2 |
Année 3 |
Année 4 |
Légumes-graines car apportent de l’azote au sol |
Légumes-feuilles car gourmands en azote |
Légumes-racines car travaillent le sol en profondeur |
Légumes-fruits |
Mais il existe de nombreuses variantes, chacune ayant des avantages et des inconvénients. Voici un document pour le faire par famille botanique :
![]() |
Les rotations permettent de :
Bilan n°2 :
On a :
– Un plan du potager divisé en saison et en rangs de culture (précisons que certains légumes utiliseront plusieurs rangs : courge, courgette, …)
– Une liste de légumes avec le nombre de rangs, la quantité de graine, les distances et les dates de plantation.
– Un principe de rotation des cultures établi à partir des cultures les plus importantes.
Dans mon cas, j’ai une culture dominante de fraise, de pomme de terre, de salades et de tomates. Je vais donc travailler sur la rotation suivante (donc je ne respecte pas tout à fait les principes énoncés précédemment) :
Parcelle A |
Parcelle B |
Parcelle C |
Parcelle D |
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2019 |
Fraisiers pendant 3 ans |
Salades |
Tomates |
Pomme de terre |
2020 |
Fraisiers pendant 3 ans |
Tomates |
Pomme de terre |
Salades |
2021 |
Fraisiers pendant 3 ans |
Pomme de terre |
Salades |
Tomates |
Je vais sur mon plan, placer les légumes principaux, ceux que je vais cultiver en grand nombre en tenant compte de leur durée d’occupation dans le rang.
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
Allée permanente |
0,75 m de largeur |
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4 m de longueur |
Fraisiers |
Fraisiers |
Salades |
Pomme de terre |
Pomme de terre |
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Salades |
Tomates |
||||||||||||||||||
Salades |
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J’ai ainsi ma rotation de légumes qui sera assurée pour les légumes que je cultive le plus.
Maintenant je vais ajouter les légumes « secondaires » en fonction de divers critères :
– une association bénéfique
ou / et
– la place disponible au fil de la saison / la place de la culture.
– Le temps de culture du légume.
– La culture dérobée : on va faire un semis le long d’une culture quelques semaines avant sa récolte.
Par exemple,
– je vais repiquer les poireaux après avoir récolté les pommes de terre.
– je peux semer des radis au printemps puis repiquer mes salades 6 semaines plus tard.
– je peux entre mes fraisiers planter de l’échalote au mois de mars, la récolter en août, puis y semer un engrais vert.
Voici un document maison, qui fait la synthèse de plusieurs documents sur l’association de culture : Associations de cultures
Vous pouvez également utiliser une application : GIY Permaculture.
En général, il y a beaucoup de zones qui ne sont pas occupées en automne et en hiver. Nous vous conseillons d’y semer des engrais verts afin de :
Le principe des engrais verts est de ne pas récolter la culture, mais de la faucher puis de la laisser se décomposer sur place comme le paillis (on peut éventuellement la broyer), pour une restitution des éléments à la culture suivante. Le meilleur moment pour détruire un engrais vert est juste avant la floraison, c’est à ce moment que la plante est la plus riche, mais les insectes n’en profiteront pas …
Les engrais verts de printemps ont pour fonction d’occuper le sol de la sortie de l’hiver jusqu’aux cultures de fin de printemps ou d’été. Ils doivent avoir une croissance rapide et supporter des températures encore froides.
Les engrais verts de début d’été seront semés après les récoltes précoces et seront fauchés en automne ou laisser en place durant l’hiver. Il faut donc des espèces qui puissent résister à la sécheresse (sarrasin, radis fourrager)
Les engrais vert d’automne occuperont l’espace jusqu’au printemps suivant. Souvent ils s’utilisent en association, (seigle-vesce, avoine-pois). On peut aussi semer des espèces au cycle court comme moutarde et phacélie mais si l’automne est doux ils auront le temps de monter en graines.
Brassicacées :
Elles se développent rapidement et concurrencent les mauvaises herbes, libèrent des composés soufrés qui désinfectent le sol, captent efficacement l’azote, la plupart ont une racine pivot, leurs fleurs attirent les insectes butineurs. Mais il faut faire attention car elles font partie de la même famille que de nombreux légumes cultivés.
Moutarde : Mars à Septembre Pousse rapidement, implantation facile, généralement automne.
Capte bien l’azote, peu exigeante, résiste bien froid, fleurs mellifères.
Légumineuses :
Ces plantes ont la particularité de fixer l’azote atmosphérique, afin d’enrichir le sol en azote. Leur développement est généralement lent, elles doivent rester au moins 4-5 mois en place pour être efficace. Il faut donc les utiliser comme engrais vert d’hiver ou en rotation longue.
Vesce : Mars à Mai, Août à Septembre : Bonne couverture du sol, elle résiste bien au froid, craint la sécheresse et s’associe bien avec l’avoine et le seigle.
Luzerne : Mars à Mai, Août à Septembre : Système racinaire profond, elle résiste à la sécheresse, et à la terre calcaire, forte fixation azote, destruction longue.
Graminées :
Elles ont un système racinaire, dense et profond, développement assez rapide, peuvent être fauché 3 mois après le semis. Riche en carbone qui en se décomposant va augmenter la dose d’humus.
Seigle : Septembre à Octobre : Résiste bien au froid, pousse en terre pauvre, secrète des substances qui inhibent la croissance d’autres plantes.
Avoine : Mars/avril et Septembre/octobre : Se sème généralement avec une légumineuse.
Autres :
Phacélie : Mars à Septembre : Croissance rapide, implantation facile, fleurs mellifères, peu exigeante, n’appartient pas à la même famille que les légumes.
Lin : Mars à juin : Décompacte sol, efficace en terre lourde, riche en carbone, croissance rapide, fauché 8 à 10 semaines après semis (bénéfique en association avec les pommes de terre.
Bourrache : Mars à Septembre : Elle a une racine pivot qui décompactera les sols tassés, ses feuilles sont riches en salpêtre (potassium), développement rapide.
Sarrasin : Avril à Août : Croissance très rapide, préfère les sol pauvres et acides, il résiste à la chaleur mais peu au gel, bon nettoyeur.
Comment valoriser nos déchets organiques avec le compostage ?
Aujourd’hui, en moyenne, un habitant produit environ 590 kg de déchets par an. 30 à 40 % de ces déchets sont d’origine organique et peuvent être compostés. Ces chiffres révèlent bien l’importance de composter nos biodéchets afin de réduire le contenu de nos poubelles à traiter par les collectivités. C’est ainsi que nous réduirons les émissions de CO2 liées à la collecte, l’incinération ou au stockage, tout en responsabilisant les foyers sur la gestion des déchets.
De plus la collecte des déchets coûte cher et coûtera de plus en plus cher. En réduisant le poids de nos poubelles, en compostant nos déchets, on pourrait limiter les augmentations liées à la collecte et au traitement des déchets.
Il existe de nombreuses façons de planter des tomates. Voici une petite vidéo pour vous montrer une méthode très simple et très efficace :
Nous avons mis en place une zone expérimentale au potager de Lili pour tester le maraichage en sol vivant. Le principe est de ne plus toucher au sol (ne plus le retourner du tout), et de le protéger.
Au jardin de Lili, nous avons coupé l’herbe au plus près du sol, fait de petits sillons et mis des graines dans les sillons.
Dans le choix des graines, nous nous sommes inspirés de la Milpa : maïs, courges, haricot et tournesol.
Le tout a très bien poussé comme vous pouvez le voir sur les petites vidéos qui retracent l’itinéraire et la saison 2018 de cette parcelle expérimentale de maraichage en sol vivant.
Hervé Coves est un agronome de la chambre d’agriculture de la Corrèze. Il reste persuadé que chaque écosystème est apte à développer une solution satisfaisante. Elle sera adaptée précisément au secteur où l’on se trouve pour peu qu’on le laisse s’exprimer.
D’après lui, “3 petites syrphes ont autant d’efficacité, que 12 traitements phytosanitaires” (si la colonie n’est pas encore installée).
Pour commencer, voici une petite interview d’Hervé Coves qui explique l’utilité des champignons. Elle nous montre également comment, avec l’utilisation de leurs mycorhizes, il est possible d’adapter des plantes de milieux acides en terre basique et inversement. Cette vidéo permettra enfin de comprendre où planter les légumes pour qu’ils s’épanouissent naturellement.
« J’aime les limaces… depuis que j’ai compris qu’elles sont indispensables ! Pourquoi est-ce qu’on assassine les limaces ? Il y a un principe dans la vie, quelque chose de très important que vous devez vous rappeler tout le temps. C’est que la vie est belle ! Pourquoi assassiner des limaces ? Si nous sommes obligé d’assassiner des choses pour vivre, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas ! »
Ensuite une vidéo sur le phosphore :
Un verger permaculturel.
Voici des petits conseils extraits d’une conférence de Stéfan Sobkowiak sur la transformation d’un verger biologique en verger permaculturel.
– Moins de travail
– Plus de rendement
– Plus de plaisir.
Il faudra beaucoup de patience. Il y aura des jours de joie avec de belles surprises et des jours plus compliqués avec des désastres « naturels »
– Penser à mettre des nichoirs partout ! Au moins 50 par hectare.
– Protéger sa pépinière, surtout si une couche de neige peut la recouvrir.
La nature est bien faite, on ne peut pas faire mieux que la nature. Il faut s’en inspirer car elle a surmonté l’épreuve du temps. On se doit de diversifier et ne pas tuer, car en tuant ce qui nous pose problème, on tue 99 % de ce qui peut nous servir.
Il est préférable d’aller vers un modèle plus harmonieux avec la nature en allant vers un design de polyculture et en favorisant l’implantation des auxiliaires. En travaillant avec la nature, on évite les intrants.
– Bouger les mangeoires une fois toutes les deux semaines (de 30 mètres) afin de favoriser la recherche des larves par les oiseaux. Un oiseau lâchera une graine s’il voit une larve.
– On peut estimer à 10 % la perte de fruits dû aux oiseaux. Mais c’est une perte très faible comparée aux bienfaits de leur prédation sur les nuisibles.
– Planter les rangées de fruitiers par date de cueillette afin de faciliter les récoltes, la gestion.
– Alterner 3 arbres différents ( fixateur d’azote / Pommier / poirier – pêche), chaque trio qui se succède sera différent du précédent.
– 2 mètres d’espacement entre chaque arbre peut suffire.
– Chaque rang commencera par un arbre différent. Afin d’avoir des fixateurs d’azotes en quinconce. – On peut par exemple, remplacer dans une rangée sur deux les pommiers par des pruniers. Le but étant que deux arbres identiques ne se touchent jamais.
– Fixateurs d’azotes : des féviers (sans épines) qui se multiplient par graine à 97 % sans épine. Le robinier, l’aulne, argousier, …
– Les trios sont pensés dans la rangée mais également accompagnés sur plusieurs étages de végétation. (arbustes fruitiers, sauge, romarin, vivaces, …).
– Pour deux trios d’arbres (4 fruitiers plus deux fixateurs d’azote) il faut entre 6 et 24 arbustes, et environ 96 plantes vivaces ou annuelles pour couvrir le sol. Les vignes et les kiwis grimpent dans les fixateurs.
– Dans les allées on peut faire les volailles, des lapins, … pour manger l’herbe, les nuisibles et fertiliser.
– Les chenilles ne sont plus un fléau.
– Moins de travail (6h de désherbage par 1/2 hectare et par an). Quand on enlève une mauvaise herbe, on la remplace par une autre plante. (présence d’une bâche)
– Des récoltes plus étalées sur l’année.
– Une production totale plus élevée sur une même surface et plus diversifiée.
Voici une petite vidéo pour illustrer les propos :
Il y a 20 ans, Stefan Sobkowiak se porte acquéreur d’un verger de pommiers conventionnel dans le but d’en faire un verger bio. Il se rend vite compte des limites du modèle « bio », toujours basé sur la monoculture. Stefan décide donc d’arracher la plupart des arbres et de replanter en s’inspirant des principes de la permaculture. Il crée ainsi un verger permaculturel : oasis d’abondance et de biodiversité qui compte plus de 100 variétés de pommes, plusieurs types de poires, prunes, cerises ainsi qu’une myriade de petits fruits, légumes et autres.
J’ai testé une méthode qui passe souvent sur internet, replanter les racines des poireaux pour en refaire pousser très facilement à l’infini …
Le test a fonctionné avec un taux de réussite de 100 %. On a donc presque l’avantage du poireau perpétuel et la grosseur des poireaux annuels. Que rêver de mieux !
Cette semaine, il y a eu une belle gelée blanche au petit matin. Rien d’anormal en cette saison et aucun risque pour les cultures actuelles.
Mais mon regard a été attiré par un phénomène qui ne m’avait jamais marqué : les zones sous les arbres n’étaient pas gelées. Vous allez me dire que c’est normal et je suis habituellement de cet avis. Mais je ne savais pas que cette protection valait également quand il n’y a aucune feuille sur l’arbre !
Voici les photos :
L’autre phénomène remarqué la semaine dernière est l’instinct des plantes qui viennent de germer pour « détecter » la différence entre le jour et la nuit. Je m’explique :
J’ai semé des salades et je les ai mises pendant les premiers jours sous une lampe horticole. Malgré la lumière allumée, les feuilles se « fermaient » en même temps que le soleil se couchait alors que la luminosité qu’elles recevaient ne variée pas.
Je pense que ces observations vont peut être me motiver à m’intéresser un peu plus à la biodynamie et à utiliser le calendrier lunaire.
Et vous quels sont les phénomènes que vous avez observés au potager ?
Dans beaucoup de vidéos, d’articles et de livres, on nous dit souvent qu’il ne faut pas travailler le sol, qu’il faut le pailler, ne pas le laisser « nu ».
Je pense aussi depuis de nombreuses années qu’il faut imiter la nature, en particulier le modèle forestier qui produit de l’abondance dans un cycle naturel autonome avec un sol qui n’est jamais travaillé par un outil et qui est toujours couvert.
Cependant je n’avais jamais vraiment compris à quel point ce modèle pouvait être vraiment réalisable et pour quelles raisons il fallait l’imiter ?
Mais je commence à mieux comprendre depuis que j’ai vu les vidéos de la formation de maraichage sur sol vivant : la fertilité des sols pivot des pratiques agroécologiques en maraichage animée par Konrad Schreiber qui date de 2016.
Ça pousse tout seul ! Pourquoi ?
Dans sa formation, il part de l’exemple de la colonisation d’une parcelle laissée à l’abandon par les adventices qui au fil des années se transformera en forêt. Au fur et à mesure des explications de cette colonisation, on découvre les systèmes naturels productifs et autosuffisants. Puis les liens sont faits avec l’agriculture et l’on comprend les pourquoi et les comment du maraichage (jardinage) sur sol vivant non travaillé.
Je vous conseille de regarder la playliste suivante, mais prévoyez plusieurs heures devant vous. Certaines parties sont assez techniques, mais au final on comprend bien l’idée et les principes :
Si je devais résumer en quelques phrases cette formations, voici ce que j’en dirai :